« Entre mes premières participations ici et ces dernières années, je trouve qu’il y a eu un déclin constant. De ce que j’ai compris, ils ont choisi un brin d’herbe qui pousse en X, ce qui ne permet plus à la balle de fuser. C’est une démarche délibérée qui a totalement changé le tennis sur gazon. » Raonic
le Belge Ruben Bemelmans a eu
« l’impression de jouer sur terre battue »
Le Français Gilles Simon s’est montré encore plus radical :
« Cette année, c’est une catastrophe. La terre, ça fait des années que ça va plus vite que le gazon. »
Le pourcentage de service-volée en simple chez les hommes était de 33 % en 2002, contre… 5 % cette année
l’Américain Denis Kudla :
« C’est définitivement le Grand Chelem le plus lent et de loin. Ces terrains sont maintenant tellement lents, c’est juste fou »
« Si vous regardez les échanges, ils sont plus courts à l’US Open qu’à Wimbledon, ça en dit long sur le sujet », a renchéri Federer
Les deux hommes échangèrent même 45 coups d’affilée, le rallye le plus long de l’histoire du tournoi, du moins depuis que cette donnée est enregistrée.
Vendredi, en demi-finale contre Federer, il y avait quelque chose d’abracadabrant à le voir enchaîner les lifts…
Heureusement, toutes les traditions ne se perdent pas à Wimbledon. Dans les allées, le verre de Pimm’s, lui, se vend toujours à 8,50 livres (9,50 euros), et sa recette reste inchangée. L’honneur est sauf
