De l'espoir ?
"Reste à savoir si Roland-Garros ne bénéficiera pas d'un statut exceptionnel d'événement test. Un test grandeur nature, en quelque sorte. Ces derniers jours, le préfet de Paris envisageait en effet d'autoriser une jauge à 12 500 places par jour, dont 5 000 sur le seul court Philippe-Chatrier, avec une dérogation spéciale au couvre-feu pour la fameuse session nocturne, les premiers jours. Un traitement de faveur qui modifierait de manière significative le déroulement du tournoi, qui retrouverait alors environ un tiers de son public habituel."
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Même si le bénéfice n'apparaît pas exorbitant, la direction de Roland-Garros a eu le nez creux en décidant de décaler les dates du tournoi d'une semaine (24-28 mai pour les qualifications, 30 mai-13 juin pour le tableau final). Les modalités du déconfinement lui ouvrent en effet des portes qui seraient restées en partie closes avec les dates initiales. Les étapes 2 et 3 du retour à la normale affectent en effet directement le déroulement du tournoi. À trois niveaux : le recul du couvre-feu ; la réouverture des terrasses et restaurants ; la possibilité d'accueillir du public dans les stades.
Dès le 19 mai, le couvre-feu passera de 19 heures à 21 heures. Ce qui permettra aux spectateurs de la Porte d'Auteuil de rester sur place si des matches se prolongent jusqu'en début de soirée. À partir du 9 juin, il sera reporté à 23 heures. Une date qui ne concernera que le quart de finale organisé en nocturne (à partir de 21 heures) ce jour-là. Du jeudi 10 juin au dimanche 13, les matches se disputeront en diurne.
La réouverture des terrasses et restaurants (six personnes maximum par table) profitera au public mais aussi aux organisateurs, qui pourront accueillir leurs VIP dans des conditions (presque) normales. Quant à la jauge de public admis dans l'enceinte, elle passera de 1000 spectateurs (19 mai-8 juin) à 5 000 (grâce à un pass sanitaire) pour les cinq derniers jours du tournoi.
Reste à savoir si Roland-Garros ne bénéficiera pas d'un statut exceptionnel d'événement test. Un test grandeur nature, en quelque sorte. Ces derniers jours, le préfet de Paris envisageait en effet d'autoriser une jauge à 12 500 places par jour, dont 5 000 sur le seul court Philippe-Chatrier, avec une dérogation spéciale au couvre-feu pour la fameuse session nocturne, les premiers jours. Un traitement de faveur qui modifierait de manière significative le déroulement du tournoi, qui retrouverait alors environ un tiers de son public habituel.
Jeudi soir, un communiqué de la direction de Roland-Garros prenait acte des décisions gouvernementales : « Nous travaillons avec le gouvernement pour préciser avec lui l'impact de ces décisions quant aux conditions d'organisation pour Roland-Garros, en fonction des différentes phases de déconfinement. » À défaut d'être précis, le message a le mérite d'être clair : les modalités exactes d'organisation du prochain Roland-Garros restent encore à définir.