Cyclisme
- LudoPSG
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Re: Cyclisme
"Pogacar, on peut commencer à le comparer à Eddy Merckx" (Philippe Gilbert)
Il est urgent d’ouvrir une enquête sur la Coupe des clubs champions 1993 et le Tennis coach 2022 et 2024
- fed4ever
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Re: Cyclisme
Vent de dos, ca pourrait profiter a un coq opportuniste

Aucune chance en fait, il a pas le niveau, a moins d'un scenario nadoulesque, on laisse filer un tokar, car on sait que c'est un tokar, puis Wout dans le groupe de poursuivant leve le pied car il en a marre de rouler pour les autres encules de favoris, tout le monde se regarde et laisse filer le coq, ah oui mais c'est du deja vu

Nadoule 

Re: Cyclisme
Pidcock est forfait.
Y'a au moins une quinzaine de coureurs qui peuvent gagner cette classique, les sprinteurs qui passent les bosses style Ewan, les puncheurs purs, les bons descendeurs, ou effectivement un mec qui se retrouve devant et les autres qui se regardent derrière.
Y'a au moins une quinzaine de coureurs qui peuvent gagner cette classique, les sprinteurs qui passent les bosses style Ewan, les puncheurs purs, les bons descendeurs, ou effectivement un mec qui se retrouve devant et les autres qui se regardent derrière.
Re: Cyclisme
Pogacar-Ganna-Van Aert-Van der Poel
Ajouté 1 minute 19 secondes après :
Van der Poel attaque au sommet, Wout un peu dans le dur.
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Van der Poel attaque au sommet, Wout un peu dans le dur.
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Re: Cyclisme
Ganna comme d'habitude qui fait le mec qui ne sait pas suivre et laisse faire le travail aux autres pour ensuite finir en force à la fin.
Bravo à van der Poel
Bravo à van der Poel
Modifié en dernier par goran le sam. 18 mars 2023 16:51, modifié 1 fois.
- fed4ever
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Re: Cyclisme
Grace aux deux UAE
Wout et Ganna auraient dû suivre la contre attaque du récupéré coqolatrik, dommage pour l'immense slovène, c'était visiblement pas la meilleure taktik!

Wout et Ganna auraient dû suivre la contre attaque du récupéré coqolatrik, dommage pour l'immense slovène, c'était visiblement pas la meilleure taktik!
Nadoule 

Re: Cyclisme
Wout était un peu en PLS au sommet, il avait perdu quelques mètres sur Pogacar/Ganna. Pogacar avait déjà produit une accélération brutale, peut-être Ganna aurait pu faire quelque chose vu sa force qu'il restait à la fin.
- fed4ever
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Re: Cyclisme
Trentin

L'UAE qui a offert la victoire a FDP, avec la participation de Wout evidemment, qui a ramene FDP quand pogga a attaque, y a que le sale rital qui a servi a rien.
Nadoule 

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Re: Cyclisme
Le chef d'œuvre de Mathieu van der Poel, par Alexandre Roos
Spoiler
Show
C'est une image pour toujours, Mathieu van der Poel les bras en croix, qui libère sa joie, mais surtout, derrière lui, cette via Roma vide, expurgée de son bazar habituel, des motos crapoteuses et du ballet des crève-la-dalle qui s'arrachent pour les places d'honneur. Comme si l'union entre la Primavera et le petit-fils de Raymond Poulidor, un couple si naturel, devait être célébrée dans l'intimité, les autres prétendants éjectés du cadre. Le Monument italien a adoubé le Néerlandais parce qu'il a construit son succès dans la maîtrise de l'essence de cette course, parce qu'il s'est agenouillé dans ses lieux saints, dans le Poggio, à qui il a redonné une part de sa gloire passée, et dans le théâtre de son couronnement, via Roma donc, cette rue commerçante banale mais mythique un jour dans l'année, dont il a fait le deuxième acteur de sa consécration.
Chien fou par le passé, Mathieu van der Poel a cette fois patienté comme un vieux matou
L'apothéose sur la Riviera illustrait également le monde que Mathieu van der Poel avait mis entre lui et ses adversaires, en un peu plus de cinq kilomètres, quinze secondes sur la ligne d'arrivée, qui à San Remo représentent un océan. Tout cela au prix d'une nouvelle attaque de vélociraptor quelques centaines de mètres avant le sommet du Poggio, pile à l'endroit du panneau de la petite commune éponyme. Puis d'une descente contrôlée, sans flirter avec les limites, et pour finir d'une fugue dans les rues de San Remo où il maintint à distance Wout van Aert, Filippo Ganna et Tadej Pogacar, soit grosso modo les trois meilleurs rouleurs du monde, ce qui situe la performance.
Il y eut la puissance, évidemment, mais on retiendra surtout l'intelligence qui a fondé ce chef-d'oeuvre. Chien fou par le passé, qui pouvait éparpiller ses forces sans rien calculer, Mathieu van der Poel a cette fois patienté comme un vieux matou. Il a laissé les autres passer au tamis le gros paquet qui s'était présenté au pied du Poggio, où les costauds disposaient encore de beaucoup de main-d'oeuvre, et a sorti sa lame pour contrer Tadej Pogacar au moment où ses rivaux suffoquaient comme un banc de poissons sortis de l'eau, pour conclure la montée du balcon de San Remo la plus électrique et excitante des dernières années. En bas, alors que le puncheur d'Alpecin-Deceuninck se faisait ensevelir par l'ivresse de l'arrivée, Filippo Ganna s'était extirpé dans les dernières centaines de mètres avec la goutte d'essence qu'il lui restait dans le réservoir pour aller s'offrir une deuxième place, qui démontre la nouvelle épaisseur de l'Italien, décidé à se libérer du carcan du chrono, et on a déjà hâte d'être à Paris-Roubaix pour une confirmation.
Tadej Pogacar terminait au pied du podium et actait sa défaite en passant la ligne le casque baissé, mais on ne pourra pas reprocher au Slovène d'avoir chipoté, de ne pas avoir assumé son statut. Il a mis ses équipiers au boulot et le peloton en ligne dans la Cipressa, mais le vent qui poussait dans le dos a rendu la montée plus facile, calé dans les roues. Il a ensuite envoyé Tim Wellens en tête de fusée dans le Poggio, pour une petite séance d'écartèlement, et ce renard à barbe de Matteo Trentin créa une cassure dans la chenille, qui permit à son leader de s'envoler avec un groupe réduit dans la roue. Pogacar en profita pour allumer une mèche à un peu plus d'une borne du sommet, mais il ne largua pas les derniers résistants. Il n'avait pas à s'en vouloir, mais Milan-San Remo demeurera un casse-tête pour lui dans les années à venir et il va également falloir qu'il se penche sur le cas Van der Poel, qui a tendance à lui mener la vie dure, comme au Tour des Flandres l'an passé, alors que se profile une « revanche » dans deux semaines à Audenarde.
La déception était plus dure à avaler dans le camp de Wout van Aert, qui ne se consolera pas d'un nouveau podium (3e) sur un Monument. Le Belge évoluait un niveau en dessous hier, mais sa frustration personnelle est aggravée par l'identité de son bourreau, son plus grand rival, qui, après l'avoir dominé sur les Mondiaux de cyclo-cross en février, est en train de devenir le maître des classiques - il est désormais le seul coureur actuel avec Tadej Pogacar avec trois Monuments -, sous ses yeux et à ses dépens, un titre auquel il aimerait pouvoir prétendre.
La frustration personnelle de Van Aert est aggravée par l'identité de son bourreau, son plus grand rival
Sa relation à Mathieu van der Poel lui cause bien des tourments, des dilemmes de divan de psy, puisqu'il reconnaît qu'il a besoin de ce frère ennemi en course comme un repère, une bouée pour repousser ses limites, mais en même temps, ce dernier ne cesse de le martyriser. Van Aert va devoir se relever rapidement de ce nouvel échec sur les classiques, alors que la campagne flamande sera lancée la semaine prochaine. Hier soir, il fut le seul à quitter San Remo les valises chargées de tristesse.
Car pour le reste, même les procureurs qui nous asticotent chaque année les oreilles de leurs attaques sur l'ennui de la Classicissima s'étaient tus. Mathieu van der Poel a fait aimer Milan-San Remo à tout le monde et c'est ce qui donna à ce petit bijou toute sa beauté.
Chien fou par le passé, Mathieu van der Poel a cette fois patienté comme un vieux matou
L'apothéose sur la Riviera illustrait également le monde que Mathieu van der Poel avait mis entre lui et ses adversaires, en un peu plus de cinq kilomètres, quinze secondes sur la ligne d'arrivée, qui à San Remo représentent un océan. Tout cela au prix d'une nouvelle attaque de vélociraptor quelques centaines de mètres avant le sommet du Poggio, pile à l'endroit du panneau de la petite commune éponyme. Puis d'une descente contrôlée, sans flirter avec les limites, et pour finir d'une fugue dans les rues de San Remo où il maintint à distance Wout van Aert, Filippo Ganna et Tadej Pogacar, soit grosso modo les trois meilleurs rouleurs du monde, ce qui situe la performance.
Il y eut la puissance, évidemment, mais on retiendra surtout l'intelligence qui a fondé ce chef-d'oeuvre. Chien fou par le passé, qui pouvait éparpiller ses forces sans rien calculer, Mathieu van der Poel a cette fois patienté comme un vieux matou. Il a laissé les autres passer au tamis le gros paquet qui s'était présenté au pied du Poggio, où les costauds disposaient encore de beaucoup de main-d'oeuvre, et a sorti sa lame pour contrer Tadej Pogacar au moment où ses rivaux suffoquaient comme un banc de poissons sortis de l'eau, pour conclure la montée du balcon de San Remo la plus électrique et excitante des dernières années. En bas, alors que le puncheur d'Alpecin-Deceuninck se faisait ensevelir par l'ivresse de l'arrivée, Filippo Ganna s'était extirpé dans les dernières centaines de mètres avec la goutte d'essence qu'il lui restait dans le réservoir pour aller s'offrir une deuxième place, qui démontre la nouvelle épaisseur de l'Italien, décidé à se libérer du carcan du chrono, et on a déjà hâte d'être à Paris-Roubaix pour une confirmation.
Tadej Pogacar terminait au pied du podium et actait sa défaite en passant la ligne le casque baissé, mais on ne pourra pas reprocher au Slovène d'avoir chipoté, de ne pas avoir assumé son statut. Il a mis ses équipiers au boulot et le peloton en ligne dans la Cipressa, mais le vent qui poussait dans le dos a rendu la montée plus facile, calé dans les roues. Il a ensuite envoyé Tim Wellens en tête de fusée dans le Poggio, pour une petite séance d'écartèlement, et ce renard à barbe de Matteo Trentin créa une cassure dans la chenille, qui permit à son leader de s'envoler avec un groupe réduit dans la roue. Pogacar en profita pour allumer une mèche à un peu plus d'une borne du sommet, mais il ne largua pas les derniers résistants. Il n'avait pas à s'en vouloir, mais Milan-San Remo demeurera un casse-tête pour lui dans les années à venir et il va également falloir qu'il se penche sur le cas Van der Poel, qui a tendance à lui mener la vie dure, comme au Tour des Flandres l'an passé, alors que se profile une « revanche » dans deux semaines à Audenarde.
La déception était plus dure à avaler dans le camp de Wout van Aert, qui ne se consolera pas d'un nouveau podium (3e) sur un Monument. Le Belge évoluait un niveau en dessous hier, mais sa frustration personnelle est aggravée par l'identité de son bourreau, son plus grand rival, qui, après l'avoir dominé sur les Mondiaux de cyclo-cross en février, est en train de devenir le maître des classiques - il est désormais le seul coureur actuel avec Tadej Pogacar avec trois Monuments -, sous ses yeux et à ses dépens, un titre auquel il aimerait pouvoir prétendre.
La frustration personnelle de Van Aert est aggravée par l'identité de son bourreau, son plus grand rival
Sa relation à Mathieu van der Poel lui cause bien des tourments, des dilemmes de divan de psy, puisqu'il reconnaît qu'il a besoin de ce frère ennemi en course comme un repère, une bouée pour repousser ses limites, mais en même temps, ce dernier ne cesse de le martyriser. Van Aert va devoir se relever rapidement de ce nouvel échec sur les classiques, alors que la campagne flamande sera lancée la semaine prochaine. Hier soir, il fut le seul à quitter San Remo les valises chargées de tristesse.
Car pour le reste, même les procureurs qui nous asticotent chaque année les oreilles de leurs attaques sur l'ennui de la Classicissima s'étaient tus. Mathieu van der Poel a fait aimer Milan-San Remo à tout le monde et c'est ce qui donna à ce petit bijou toute sa beauté.
Re: Cyclisme
Première manche Primoz vs Remco avant le Giro sur le Tour de Catalunya.
Les 4 principales étapes, dont 2 en altitude :




Les 4 principales étapes, dont 2 en altitude :



