Fafane666 a écrit : ↑lun. 8 mai 2023 10:59
Le problème de ce sport depuis son origine c'est que t'as du mal à féliciter une écurie nettement plus forte que les autres alors qu'on le devrait, c'est elle qui a le mieux bossé, mais c'est aussi celle qui tue l'intérêt.
La F1 nécessite au minimum un duel entre deux teams pour le titre .
Voir Max 9ème en qualif et se dire que c'est pas grave , de toute façon dans 15 tours il sera devant , ras le bol.
Verstappen a été sifflé hier, avant tout je pense par les hispaniques, mais pas que ..
Alors ok, on peut se rabattre sur ce qui se passe derrière.
C'est d'ailleurs pour ça qu'on regarde encore, pour la majorité d'entre nous.
Pour l'instant.
Pierre1er a écrit : ↑lun. 8 mai 2023 19:01
La domination de Red Bull ne date que depuis une année, ce qui est relativement peu en comparaison de la longue période de domination de Mercedes.
A mon avis y a pas le feu concernant la domination de Red Bull, ça fait depuis août 2022 qu'elle dure, avant ça c'était serré avec Ferrari. Par contre si RB garde son avance jusqu'au prochain changement de règlement en 2026, le tout avec un duo Verstappen-Pérez, là ce sera très emmerdant. La domination Mercedes dure plus longtemps certes, mais sur la période 2014-2021, il n'y a que deux saisons pliées d'avance (2019 et 2020, la Mercedes est nettement au-dessus et il n'y a pas de lutte interne). Toutes les autres il y a soit un duel interne (Hamilton-Rosberg 2014-2016), soit un challenge de Ferrari/Vettel (2017-2018), soit RB/Verstappen (2021).
L'autre "problème" qu'il y a avec cette domination, c'est que même à voiture égale, je sens Leclerc et Russell un poil courts pour aller chercher Max sur une saison complète. Ca obligerait Ferrari/Merco à avoir une monoplace meilleure que RB pour que ça change le résultat final. On se retrouve dans la même configuration que 2017-2018, où Ferrari avait la voiture pour challenger Hamilton/Merco, mais pas le leader. Il aurait fallu un Alonso ou un Verstappen pour que le titre se joue à la dernière course ces années-là, Vettel se faisait bouffer mentalement par Hamilton.
En fait, si Ferrari était gérée correctement, ils avaient de quoi mener une bataille pour le titre 12 des 15 dernières saisons sur le papier. C'est pour ça que j'ai tendance à ne pas surestimer l'impact des règlementations sur le suspense, souvent ça tient plus au casting dans les top teams (managers et pilotes) qu'autre chose...
L'idée était d'en finir avec les perturbations aéro qui empêchaient de plus en plus les voitures de se suivre, sans fortement dégrader les pneus de la voiture qui essayait de rester coller dans la bonne trajectoire et de permettre ainsi des luttes sur la piste. Ce qui devait rendre les qualifications moins importantes et déterminantes en favorisant les remontées sur la piste. Ce qui a été partiellement accompli.
(...)
Le dernier débat en date est sur le DRS et la réduction de la taille des zones qui est commencé par la FIA. Comme les voitures se suivent de plus près, le DRS serait plus efficace et les dépassements trop faciles en ligne droite surtout quand la différence de motricité est élevée. Mais si le DRS disparait, il y a le risque d'assister à de nouvelles processions. La FIA semble vouloir du spectacle à l'ancienne avec des voitures beaucoup trop larges et trop lourdes avec les réglementations successives.
Les perturbations aéro avaient bien disparu l'année dernière, mais l'effet d'aspiration était moins important aussi, donc le DRS restait indispensable pour doubler. Cette année, en plus, les perturbations aéro reviennent, c'est la double peine... Sur un circuit à grosse charge aéro, l'aspi et le DRS restent assez forts, d'où le fait que Miami a donné pas mal de dépassements. Par contre, à Bakou où tout le monde est venu avec une configuration aéro légère, c'était l'enfer : impossible de se suivre dans le sinueux parce que ça glisse et zéro aspiration même avec 2km de ligne droite... On va s'emmerde sévère à Monza.
Pour l'instant, le bilan du nouveau règlement est catastrophique par rapport à 2017-2021.